Une dernière ligne droite laborieuse

Tanguy a passé la barre des 500 milles avant d’arriver aux Sables d’Olonne. S’il fait désormais route directe vers les Sables, il ne peut toutefois pas naviguer à pleine vitesse, car la mer est démontée et le bateau tape très fort dans les vagues. Il faut donc lever un peu le pied pour amortir les chocs et préserver la monture et le bonhomme.

La dépression enfin passée, il peut aller dans la bonne direction, mais au lieu d’être dans des vents d’Ouest portants, au Sud d’une dépression comme c’est généralement le cas à cette saison, Tanguy doit faire face à du vent d’Est relativement soutenu, autour de 20 noeuds, donc encore et toujours du près… décidément, la décision courageuse de ramener seul son bateau et de prolonger autant que possible l’aventure est loin de tourner au petit convoyage pépère.

D’autant plus que l’excitation de la course, l’enjeu, permettent généralement d’aller beaucoup plus loin dans la résistance à la douleur, physique et morale, que ces machines imposent au navigateur solitaire.

Concernant l’ETA (Estimated Time of Arrival), ça s’éloigne un peu. Tanguy pourrait arriver lundi !  A confirmer dans les heures à venir, restez connectés !