L’avitaillement : une étape essentielle avant un départ de course.

Lors de chaque course, les navigateurs se retrouvent en situation
d’isolement volontaire dans un environnement hostile pendant de longues
semaines.

Les
conditions climatiques rencontrée, le vent, a pluie, le froid,
l’humidité ou l’exposition au soleil sont responsables de fortes
sollicitations pour l’organisme des marins.
Leur corps est soumis à des contraintes extrêmes, il
est donc primordial d’avoir effectué en amont de chaque course une
préparation adaptée notamment dans la gestion de l’effort physique.

Constamment mobilisé
pour assurer la bonne marche de leur bateau, ils savent aussi adapter leur rythme de
sommeil en dormant par tranche de 1H30. Ce sont de fortes contraintes physiques et psychologiques auxquelles ils se soumettent. C’est
pourquoi leurs menus doit être réfléchi avec soin et élaborés en fonction de leurs apports énergétiques.

Parfois avec
l’aide d’un nutritionniste, un membre de l’équipe du bateau est chargé
d’élaborer les menus de chaque jour en tenant compte :
– de la date de péremption des produits emportés (les fruits emportés par exemple sont bien sûr consommé en début de course)
– des apports caloriques journaliers
– des goûts du skipper

du poids des denrées. Les bateaux les plus rapides sont aussi les plus
légers. La guerre du poids sur un bateau de course a aussi des
conséquences sur les menus ! C’est ainsi que les skippers emporteront
plus souvent des plats lyophilisés que des conserves trop lourdes.

Les Menus de Tanguy pour la Route du Rhum
Tanguy fait ses emplettes pour préparer sa course
Quand Tanguy fait ses courses avant de partir en mer, il ne va pas tout à fiat dans le même supermarché que tout le monde !
L’alimentation en course pour Tanguy : exemple du Vendée Globe
Son coin cuisine, ses zones de stockage pour la nourriture, les types d’aliments qu’il emporte… Tanguy nous explique aussi le système de désalinisation de l’eau de mer pour obtenir de l’eau douce à boire.