Incertitude…

Incertitude… tel est le mot du jour. Comment traverser cette double barrière qui se dresse devant les étraves des concurrents de la Transat Jacques Vabre. D’une part le petit système dépressionnaire qui perturbe les Alizés dont Sam et Tanguy devraient sentir les premiers effets dans 12 à 18 heures. Puis le Pot au Noir plus au Sud, particulièrement large. Passer à l’Est du premier, c’est s’engluer dans le second et inversement…

Il va donc falloir un peu de réussite, mais c’est aussi pour Sam et tanguy l’occasion de revenir sur leurs concurrents de devant, ou de les voir définitivement s’échapper. Tout dépendra de l’emploi du temps du garde-barrière. On parle dans ces cas-là de passage à niveau, car il y a souvent un timing où ça passe et un où ça bloque. Espérons juste que nous serons dans le bon wagon… pour filer la métaphore ferroviaire !
Difficile dans ce contexte de faire une bonne lecture du classement actuel. L’investissement dans l’Ouest aux dépens de notre place à court-terme vis-à-vis de Bastide ôtions et Generali sera-t-il payant ? L’  »expert-voile’’ n’en sait trop rien…
En attendant, c’est toujours humide, rapide et brutal à bord du bateau. Le mano à mano avec Malizia skipper par Boris Hernmann et Thomas Ruyant continue et personne ne veut lâcher. Ironie du sort, sur leurs anciens bateaux respectifs, Tanguy et Thomas passaient déjà leur temps à se chamailler… ils doivent avoir un contentieux personnel !

Estimated Time of Arrival

Et pour vous donner une E.T.A. (Estimated Time of Arrival) à Salvador de Bahia, alors là c’est la grande inconnue ! J’ai fait tourner deux routages avec deux modèles météo différents : l’un européen, l’autre américain. Le premier donne une arrivée… le 20 novembre… le second le 18 novembre…
Quoi qu’il en soit, les prochaines 48 heures seront passionnantes et déterminantes, car une fois cette double barrière franchie, les options dans les Alizés du Sud-Est seront beaucoup moins nombreuses.