Sam raconte la course : « C’est la première fois que j’ai une minute de répit »

Après 6 jours d’une course haletante et éprouvante, Samantha Davies, toujours souriante et épanouie dans son élément, dresse un premier bilan du début de la Transat Jacques Vabre

Cette Transat Jacques Vabre nous a imposée des conditions rudes ces 6 derniers jours. C’est la première fois que j’ai une minute de répit. Pour être honnête, je devrais être en train de dormir mais je profite plutôt d’un instant de « calme » avec un café (what else ?!) devant l’ordinateur en attendant le téléchargement des fichiers météo.

Les conditions récentes ont laissées des traces sur les corps et le bateau. Je porte toujours les mêmes vêtements que dimanche dernier, je ne me suis pas encore brossé les cheveux, seul l’hygiène de base telle que le brossage de dents à été possible.

Cette nuit, les choses devraient se calmer, mais ça signifie plus de travail pour nous : des voiles plus grandes et des heures à la barre pour rester rapide… et aussi quelques réparations qui doivent être faîtes.

La course est passionnante, les autres ne font pas d’erreur et le rythme est infernal. Nous sommes fières d’être à l’avant poste de la flotte et tristes de voir nombre de nos amis obligés de regagner la terre. Pour gagner, il faut d’abord finir, il ne faut jamais oublié ça.

La route est encore longue et nous sommes heureux d’être là. Je remercie Tanguy de m’avoir proposé de naviguer avec lui, c’est vraiment très très FUN.

De Sam, la fille souriante et négligée de la flotte IMOCA.

Well, this TJV has thrown us some tough conditions over the last 6 days, this is the first time I have a minute to spare, to be honest I should be sleeping but instead I am enjoying a moment of « calm » with a coffee (what else?!) at the computer, waiting for some weather to download.

The relentless conditions take their toll on body and boat. I am still wearing the same clothes as I was last Sunday, hair has not been brushed, only the basics like brushing teeth have been possible. Tonight things should calm down slightly, but that just mean more work for us: bigger sails and hours at the helm to keep it fast. Plus a few jobs on the job-list that need to be done.

Racing is great, the others do not make mistakes and the pace is hard-core, we are proud to be up near the front of the fleet, sad to see so many of our friends forced to head back to land. To win, first you have to finish, never forget.

The route is still long and we are happy to be out here. I am grateful to Tanguy for having asked me to sail with him, this really really is FUN

From Sam, the smiling bedraggled looking girl in the IMOCA fleet