Cap de Bonne Espérance

C’est le premier des 3 caps mythiques que les concurrents du Vendée Globe doivent laisser sur leur bâbord.

Cap géographique : Le Cap de Bonne Espérance

Les bateaux passeront bien au large de la ville du Cap, mais en dépassant sa longitude, ils quitteront l’Atlantique Sud pour rejoindre l’océan Indien (même si la délimitation exacte est un peu plus à l’est). Symboliquement, le Cap de Bonne Espérance marque le début des mers du Sud. C’est à partir de ce point que les skippers mettent résolument cap à l’est, s’engageant dans la longue traversée des océans les plus hostiles de la planète, faisant véritablement entrer leur Vendée Globe dans une nouvelle dimension. 🌍⛵

Cap de bonne espérance

D’où vient le nom « Cap de Bonne Espérance » ?

Le Cap de Bonne Espérance a été découvert par le navigateur portugais Bartolomeu Dias en 1488. Lorsqu’il navigua autour de cette pointe extrême de l’Afrique, il la nomma d’abord « Cabo das Tormentas » (Cap des Tempêtes) en raison des conditions météorologiques particulièrement difficiles : vents puissants, vagues gigantesques et courants traîtres.

Cependant, lorsque le roi du Portugal, Jean II, comprit l’importance stratégique de cette découverte — qui ouvrait la voie maritime vers les Indes —, il le renomma « Cabo da Boa Esperança » (Cap de Bonne Espérance). Ce nom symbolisait l’espoir d’une route commerciale prometteuse vers les richesses de l’Asie.

Un passage mythique pour les marins d’aujourd’hui

Pour les skippers du Vendée Globe, franchir le Cap de Bonne Espérance est un moment fort : c’est la porte d’entrée des mers du Sud, une région aussi fascinante que redoutée. Les marins y affrontent les « quarantièmes rugissants » et les « cinquantièmes hurlants », ces vents d’ouest violents qui balaient l’océan Austral.

Ce cap reste une étape symbolique du tour du monde, un passage qui exige courage, compétence et résilience. Pour Samantha Davies, comme pour tous les autres concurrents, le franchir est bien plus qu’une prouesse géographique : c’est la preuve qu’une aventure humaine, sportive et solidaire est en marche, portée par l’espoir de sauver des vies grâce à l’engagement des partenaires solidaires d’Initiatives-Cœur. 💪❤️

Cap de Bonne Espérance
Cap de Bonne Espérance

Le Cap de Bonne Espérance : un souvenir amer pour Sam Davies

Pour Samantha Davies, le Cap de Bonne Espérance est bien plus qu’une simple étape géographique. En 2020, lors du dernier Vendée Globe, ce lieu mythique a marqué un tournant douloureux dans son aventure. Après un départ prometteur, Sam a été contrainte à l’abandon suite à une avarie de quille survenue alors qu’elle affrontait les conditions difficiles des mers du Sud.

Cette avarie majeure a rendu son bateau, Initiatives-Cœur, impossible à manœuvrer en toute sécurité. Sam a été obligée de faire escale en urgence à Cap Town en Afrique du Sud pour réparer signant ainsi son abandon de la course . En effet, les règles du Vendée Globe obligent à faire le tour du monde sans escales et sans assistance. Le Cap de Bonne Espérance, symbole de passage et d’espoir, s’est alors transformé en abandon de la course. Cet abandon n’a pas marqué la fin de son aventure, mais plutôt un nouveau départ. Sam est ren effet repartie  pour boucler son tour du monde hors course.

Un défi qui donne encore plus de sens à l’aventure 2024

Elle revient donc plus déterminée que jamais, consciente des défis que représente cette zone légendaire. Son retour en 2024 est aussi une revanche sportive et personnelle, avec l’objectif de franchir ce cap mythique, non seulement pour elle-même, mais aussi pour les enfants sauvés grâce à Initiatives-Cœur.

Chaque vague franchie cette année portera en elle la résilience de cette expérience passée, transformant un mauvais souvenir en moteur pour cette nouvelle édition du Vendée Globe. 🌍⛵💪