L’excellent début de course de Tanguy de Lamotte

Alors que le 3ème jour de course s’achève, la flotte est ralentie par une dorsale anticyclonique au large de Gibraltar, mais Tanguy est parfaitement rentré dans son rythme, avec une place dans le top 10 au classement de l’après-midi ! Le bateau est en parfait état, les premières vidéos du bord arrive, et Tanguy est serein, mais la météo des prochaines 24 heures n’est pas si simple.

On attendait un début de course express, mais depuis le Cap Finistère, c’est plutôt lent. En effet, on craignait qu’une partie de la flotte ne soit ralenti par la traversée d’une dorsale anticyclonique au large de Gibraltar, et c’est finalement toute la flotte qui est ralentie. Un coup à l’Ouest, un coup à l’Est, les stratégies de placement paient à tour de rôle, et Tanguy, dans une position relativement médiane, tient assez bien, et même très bien son rang avec une 9ème place au classement de 15h ce jour.

S’il est possible d’avoir un peu plus de vent à l’Est de la flotte, il ne faut pas oublier la suite. C’est à dire, un empannage sous le centre de l’anticyclone des Açores, et c’est alors le placement à l’Ouest qui sera payant. Puisque les vents tournent dans le sens des aiguilles d’une montre autour du centre d’un anticyclone, il faut se placer sous son centre, pour bénéficier de vent venant de l’Est, avec un bon angle pour descendre vers le Sud. C’est ce que vont chercher les premiers, et dès qu’il aura traversé la zone de vent faible, Tanguy devrait serrer un peu le vent et accélérer pour aller se replacer aux côtés du Souffle du Nord.

Mais il devra aussi veiller à bien se placer par rapport à Madère, île culminant à presque 2000 mètres dont le décent peut s’étendre à plus de 100 kilomètres au large. Lorsque Tanguy décidera d’empanner vers le Sud, il devra donc bien anticiper sa trajectoire au passage de cette île…

Pour le moment, il peut savourer son excellent début de course, et le bonheur d’être entouré de concurrents ultra-compétitifs qui constituent d’excellents compagnons de chevauchée. Ses concurrents directs s’appellent Thomas Ruyant, Jean le Cam et Kito de Pavant. Et ils sont bien présents à ses côtés, alors que les cadors de la course ne sont pas bien loin non plus…

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