Un magnifique départ pour Initiatives Coeur

Tanguy avait à coeur, en quittant le ponton des Sables d’Olonne, de faire plaisir à tous ceux, proches, partenaires, équipe, qui l’accompagnent dans ses aventures au quotidien. Et il ne nous a pas déçus. Ce départ magnifique, en tête de flotte, et cette traversée du Golfe de Gascogne au contact des meilleurs, est son petit cadeau de départ. Merci !

Concentration et sérénité

Dès hier matin, Tanguy nous a tous impressionnés par sa sérénité en arrivant au bateau. L’équipe tentait, avec plus ou moins de facilité, de maîtriser ses émotions. Car si Tanguy partait pour son second Vendée Globe, pour nous tous, c’était une première, et c’est très très impressionnant ce chenal… Lui était fort, serein, même en embrassant ses proches. On sentait bien qu’il allait sortir le grand jeu… dont acte avec un départ parfaitement dans le timing, lancé, en tête… chapeau l’artiste !

Départ  canon !

Si Tanguy avait dû choisir un jour pour essayer de battre le record du Tour du Monde à la voile, il serait probablement parti hier. Pourtant, cette date du 6 novembre 2016 était fixée depuis 4 ans, c’est dire à quel point la météo est exceptionnelle pour ce début de Vendée Globe. En effet, un flux de Nord en bordure Est d’un anticyclone, propulse la flotte à vive allure à travers le Golfe de Gascogne. Tout schuss, à 120 degrés d’angle du vent, probablement l’allure la plus rapide. Quelques lignes de grain ont rendu cette traversée un peu plus lente que prévue, mais rien de grave, et les estomacs ont pu rester bien en place. En temps normal, les marins partent sous la pluie, vent de face, et traversent un front au moins avant de plonger vers les Alizés. Rien de tout cela cette fois-ci, ce qui fera dire à Tanguy « bonne idée d’avoir décalé le départ au printemps »…

L’enjeu pour Tanguy de ce début de course, c’est de partir avec le bon groupe de bateau. En effet, pas moins de 12 bateaux construits pour le Vendée Globe 2008, comme celui de Tanguy, prennent le départ de cette édition 2016. Il est donc important de partir avec les plus rapides de ce groupe pour maintenir leur rythme. Ce midi, Tanguy pointe à la 10ème place, bord à bord avec son meilleur ennemi Thomas Ruyant, et au contact des cadors de la course.

Les enjeux des heures à venir

Dès cet après-midi, les bateaux auront franchi le Cap Finistere, la pointe Nord-Ouest de l’Espagne, et pourront accélérer sous spi dans l’Alizé Portugais : un vent de Nord très agréable qui souffle de Nord entre la péninsule ibérique et l’anticyclone des Açores. Mais il ne fait pas tarder, cet anticyclone tent à s’écraser un peu et à se prolonger par une dorsale qui coupe la route, c’est à dire une zone de vents plus faibles en raison d’une excroissance de l’anticyclone. Les premiers à passer cette dorsale pourront profiter d’alizés bien établis qui les propulseront au Sud dans des temps records…

Revivez le départ dans la peau de Tanguy !

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